Les phages, des virus guérisseurs
Par Raphaëlle Maruchitch et Anuliina Savolainen (à Tbilissi)
Un article en ligne très complet. Une sélection de phrases du début de l’article :
« Le docteur Dublanchet, microbiologiste, ancien chef de service au centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), s’emploie aujourd’hui à promouvoir la phagothérapie. Il a entraîné dans son combat le professeur Olivier Patey, infectiologue, chef de service toujours en exercice à Villeneuve-Saint-Georges. C’est dans cet établissement que Caroline Lemaire a été prise en charge, en 2008, alors qu’elle s’apprêtait à se faire amputer … les praticiens vont identifier les bactéries responsables de son infection {staphylocoque doré « mangeur de chairs } et trouver les phages, commercialisés dans les pays de l’Est, qui la soigneront. »
Caroline Lemaire a été sauvée grâce aux phages puisque les antibiotiques 1. sont inefficaces à combattre le staphylocoque doré, 2. génèrent un syndrome gravissime (1)
« actuellement, il n’existe plus de phages thérapeutiques officiels en Occident … pourtant, depuis 2006, la Food and Drug Administration (l’administration américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a autorisé l’usage de produits basés sur les phages … »
Le docteur Dublanchet : » … Jusqu’ici, je n’ai pas déclaré l’importation des phages rapportés de Géorgie et de Russie, ni demandé d’autorisation. Je suis extrêmement prudent car on m’attend au tournant. »
Revaz Adamia est le directeur de l’Institut Eliava qui produit des phages en Géorgie. « L’utilisation des phages est complètement sans danger. Nous ne faisons que prendre dans la nature quelque chose qui y existe déjà et le multiplier ».
Notes
(1) Le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse en anglais : DRESS Syndrome pour Drug Reaction (ou Rash) with Eosinophilia and Systemic Symptoms ou DiHS pour Drug-induced Hypersensitivity Syndrome, peut rassembler une éruption cutanée généralisée, une fièvre élevée, des troubles hématologiques (éosinophilie, lymphocytose), une atteinte viscérale (hépatite, néphrite, pneumonie, péricardite et myocardite) et, chez certains patients, une réactivation du virus humain de l’herpès de type 6 dans les semaines qui suivent le début d’un traitement pharmacologique. (Article WikiPédia)
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