Illustration : Version humoristique d’un laboratoire de culture de phages-gardiens (1)
Christian Bois Référence de l’article en fin de document
300 mille cultivateurs de phages
En France, la culture des phages est au programme du baccalauréat depuis 2011.
Dans des milliers de laboratoires il y a un technicien de labotaoire qui sait cultiver les phages.
Laborantin phagothérapeute clandestin
Simon a le bac.
Simon apprend que sa cousine Agnès va être amputée – voir le film.
Simon cultive les bactériophages et sauve sa cousine de l’amputation.
Chercheur en phages
Un nombre très important de laboratoires de recherche travaille sur les phages.
Tout chercheur, ingénieur, technicien, peut se trouver dans la situation de Simon.
Collision
Un chercheur de l’INRA passe par là et lui dit :
« On peut tuer vos bactéries avec des phages ! »
Ah bon ?
Et les bactéries de l’oreille de ma compagne ?
– la vérité : « si je sais cultiver des phages pour votre récolte donc je sais en cultiver pour l’oreille de votre femme.
Je sais comment lui éviter l’amputation !«
Médecin phagothérapeute clandestin
Benjamin a commencé ses études de médecine quand les bactériophages étaient encore au Vidal et disponibles.
Robert, patient de Benjamin, va mourir car il a une infection par bactérie multirésistante.
Benjamin cultive des phages dans son garage.
Benjamin sauve Robert avec la phagothérapie.
Une nouvelle circulation de l’information
La disponibilité d’une solution nommée phagothérapie est longtemps restée confidentielle. Aujourd’hui la presse en parle régulièrement.
Les patients passent d’une relative passivité à un mode actif de relation au diagnostic et au soin.
Une pression de la demande de phages-gardiens
D’une part le nombre de maladies à BMR augmente, d’autre part les patients s’informent.
La demande de phages-gardiens augmente.
Une solution lointaine compliquée et inquiétante
Si l’on a de l’argent, que l’on n’a pas peur d’aller en Géorgie, etc. il y a la solution du séjour thérapeutique en Géorgie ou ailleurs.
Les phages indispensables à la vie
Ce dont on parle ici c’est de Pierre, Paul et Jacques qui sont en service de réanimation à cause d’une maladie à BMR.
Ce dont on parle ici c’est de la famille de Pierre qui a entendu parler des phages et en cherche désespérément.
Ce dont on parle ici c’est d’un soignant de Paul qui ne supporte pas l’idée de le laisser crever alors qu’une thérapie existe.
Dans un garage c’est possible
Ce dont on parle ici c’est de la simplicité avec laquelle on peut récolter des phages.
Dans l’article Récolte et culture de phages on a vu l’équipement nécessaire : filtre, milieu de culture, etc.
Tout est en vente libre et pas cher.
Voisin phagothérapeute clandestin
Yves apprend que sa voisine a une maladie à BMR.
Yves fait des recherches en ligne et découvre :
– que sa voisine va mourir faute de traitement
– que sa voisine peut être sauvée par les phages-gardiens
– qu’il est simple de produire des phages-gardiens
– comment mettre en place une phagothérapie
Que fait-il ? Laisser mourir la voisine ?
Dans un laboratoire de l’armée
Daniel a une infection à BMR.
On annonce à Daniel qu’il va être amputé.
La soeur de Daniel est civile et travaille dans un laboratoire de l’armée dédié aux phages-gardiens.
Laissera-t-on Daniel être amputé ou le laboratoire permettra-t-il de cultiver le phage qui sauvera Daniel ?
Voir l’histoire de Tom Paterson.
Une légion de phagothérapeutes en zone grise
Nous venons de citer quelques exemples de Français qui savent cultiver des phages.
Et des exemples de situations de phagothérapie en zone grise.
Nous recevons des témoignages à l’adresse postale d’Une fabrique de communs et par d’autres moyens.
Note
(1) Lorsque l’Etat met en place la prohibition d’un toxique (alcool, majijuana, etc.) il crée les conditions de l’émergence de fabriques clandestines associées au crime organisé.
Lorsqu’il y a pénurie d’un produit nécessaire à la vie – alimentation, dispositifs thérapeutiques, etc. – se crée un marché noir, une culture clandestine.
(2) En mode apprentissage, on peut bricoler des phages avec des bactéries commensales non-résistantes aux antibiotiques. Voir mouvement Do It Yourself, microbiologie
(3) Il est donc très facile de produire des phages-gardiens dans un garage mais …
… là où les phages sont vraiment gravement indispensables c’est pour les bactéries mortelles.
Les phages poussent dans les bactéries donc il faut des bactéries mortelles dans le garage.
Les histoires des prohibitions passées nous indiquent qui va travailler dans le garage : ex-professionnels de la chimie, de la santé, etc. ayant perdus leur emploi pour faute, malversation ou alcoolisme, etc.
Des gens pas bien dans leurs baskets vont manipuler des bactéries mortelles.
Chercher l’erreur !!!
Citer cet article
Bois, Christian. Phagothérapie en « zone grise ». Lyon : Une fabrique de communs
Phagothérapie en « zone grise »
https://laroutedesphages.com/2018/07/06/prohibition-fabrique-de-phages-dans-un-garage/
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26 réflexions sur “Phagothérapie en « zone grise »”