Voir aussi : Loi spécifique pour péril spécifique
Auteur : Christian Bois
En 1975 Simone Veil argumente pour la dépénalisation de l’avortement.
1975-2018 des ressemblances surprenantes
Nous en dénombrons quatre.
Mort, amputation, invalidation
1975 : Les avortements clandestins sont cause de dommages extrêmes pour les femmes et en écho pour leurs conjoints et proches.
2018 : Les personnes atteintes de bactéries multirésistantes BMR sont en situation de risque extrême.
Pratiques clandestines
1975 : cliniques clandestines en France.
2018 : Culture clandestine de phages-gardiens.
Issue pour les riches, malheur pour les pauvres
1975 : Une femme qui a le budget nécessaire se fait opérer à l’étranger.
2018 : Un malade qui a le budget nécessaire peut se faire soigner à l’étranger.
L’état de droit est une illusion
En 1975 Simone Veil – qui est juriste de formation – argumente qu’un problème majeur est le décalage dramatique entre l’état du droit et celui des pratiques.
En 2018 le problème est le même.
L’urgence d’une loi et de moyens
Le problème des phages-gardiens n’a pas été traité par voie réglementaire nationale ou européenne.
Il faut donc passer du réglementaire au législatif.
Les 5 millions de morts annoncés seront français : Bruxelles n’est peut-être pas le meilleur lieu de décision.
La France est le lieu de découverte/invention de la phagothérapie, elle a un devoir d’exemplarité.
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Source : WikiMedia Claude Truong-Ngoc 1979
9 réflexions sur “Un besoin de loi comme en 1975”